Retour à la page Punta CanaSource: Wikipédia L’encyclopédie libre
Pays des Grandes Antilles, la République dominicaine occupe environ les deux tiers de l'île d'Hispaniola, en mer des Caraïbes, Haïti occupant le tiers ouest de l'île. L'espagnol est la langue officielle de ce pays qui compte environ 9,2 millions d'habitants. Le nom de République dominicaine a été institué par la constitution de 1844 qui commence ainsi : « Les députés des peuples de l'ancienne partie espagnole de l'île de Saint-Domingue décrètent... ». Son origine se trouve dans le nom de la capitale, Saint-Domingue (Santo Domingo en espagnol), lui-même tiré de saint Dominique de Guzmán. La République dominicaine n'a pas d'appellation officielle courte. Cependant, il en existe plusieurs officieuses : La « Dominicaine » (sur le modèle de la « République argentine » qui a donné l'« Argentine ») ; cette appellation est peu usitée en français mais l'on trouve plus facilement ses équivalents anglais « Dominicain » et espagnol « Dominicana » ; « Saint-Domingue », par extension du nom de la capitale du pays, puisque c'est le substantif duquel dérive « dominicaine ». Ce nom a cependant aussi été utilisé dans le passé pour désigner Haïti ou l'île d'Hispaniola ; La « Dominicanie », terme surtout utilisé par les Haïtiens. Parvenu au pouvoir le 23 février 1930 suite à un coup d'État, le despote Rafael Leónidas Trujillo Molina régna sans partage jusqu'à son décès. Il changea le nom de la capitale du pays (Saint-Domingue) en Ciudad Trujillo, s'appropria au bénéfice de lui-même et sa famille la majeure partie des terres arables. Son régime fut marqué par la répression, l'usage de la torture et le meurtre politique. En 1937, il ordonna le massacre de 15.000 Haïtiens. Dès août 1960, l'Organisation des États américains (OEA) imposa des sanctions diplomatiques à son encontre estimant qu'il était complice dans la tentative d'assassinat du président vénézuélien Rómulo Betancourt. Le 3 août 1960, Joaquín Balaguer Ricardo, qui depuis 1935 avait été à divers titres au service du régime Trujillo, devint « président constitutionnel » fantoche au service de Trujillo. Au bénéfice de sa position au sein de l'appareil d'État, il réussit à prendre le pouvoir à la suite de l'assassinat le 30 mai 1961 de Trujillo (La Fiesta del chivo). Il fut néanmoins rapidement renversé. La première élection libre depuis près de quarante ans porta au pouvoir Juan Bosch, chef du Parti révolutionnaire dominicain (PRD). Celui-ci fut à son tour renversé par un coup d'État militaire. Très rapidement la situation devint confuse, confusion qui se solda par une occupation en avril 1965 des forces armées des États-Unis. Cette confusion est usuellement mise en relation avec le fait que Bosch était perçu comme pro-castriste. Balaguer remporta les élections de juin 1966 et fut, aux termes d'élections fortement influencées par la violence politique d'État au service d'une dictature, réélu en 1970 et en 1974. En 1978 Silvestre Antonio Guzmán Fernández, candidat du Parti révolutionnaire dominicain (PRD), fut élu. Il laissa la place en 1982 à Salvador Jorge Blanco, également membre du PRD. Balaguer retrouva un pouvoir de moins en moins dictatorial suite à l'élection présidentielle de 1986, et fut réélu en 1990 et en 1994. Cette dernière élection aux résultats serrés fut, aux dires des observateurs internationaux, suffisamment entachée d'irrégularités pour que seulement deux ans plus tard, la constitution soit modifiée et de nouvelles élections organisées. Celles-ci conduisirent à l'élection du candidat du Parti de la libération Domicaine (PLD ; centre-droit) Leonel Fernandez Reina, âgé de 43 ans. En 2000 c'est le candidat PRD (membre de l'international socialiste) Hipólito Mejía Domínguez, opposé, d'une part, à Danilo Medina, candidat du PLD - Leonel Fernández ne pouvant se présenter pour un second mandat au vu de la constitution - et, d'autre part, à Balaguer, candidat du Parti réformiste social chrétien (PRSC ; conservateur), qui accéda au pouvoir. Balaguer, âgé de 93 ans, obtint plus de 24 % des voix et manqua de peu la possibilité de provoquer un deuxième tour. Balaguer décéda le 14 juillet 2002, mettant ainsi fin à son implication dans une très longue transition vers la démocratie. Hipólito Mejia, candidat après une modification de la constitution lui permettant de se présenter pour un second mandat, perd l’élection présidentielle de 2004 au profit de Leonel Fernández. Aux élections législatives du 16 mai 2006, le PLD, parti de Leonel Fernández, obtient des électeurs dominicains une majorité au Sénat et à la Chambre des députés. L'économie est principalement dépendante de l'agriculture et du tourisme. Le tourisme prend une importance croissante depuis les années 1990. Le tourisme représente plus d'un milliard de dollars et les envois des expatriés, principalement des États-Unis, représentent 1,5 milliard de dollars (2000). Le tourisme et les envois de l'étranger constituent tous deux d'importantes sources de devises. En 1999, le PIB a augmenté de 8,3% et l'inflation a atteint 5%. En 2003 et 2004 le pays a connu, sur fond de divers scandale dont celui de la banque BANINTER, une grave crise financière conduisant à une forte dévaluation du Peso Dominicain (dont la parité est passée d'environ 16 Pesos dominicains pour un Dollar américain à 50 Pesos dominicains pour un Dollar américain), une inflation importante et une crise de l'endettement. Cette crise financière s'est accompagnée d'une baisse considérable du niveau de vie des habitants. Le changement d'administration en suite de l'élection présidentielle de 2004, au terme de laquelle le président sortant n'a pas été réélu, a redonné confiance aux intervenants internationaux, l'année 2004 se terminant par un rebond du Peso dominicain (28,5 Pesos dominicains pour un Dollar américain). En 2005 et 2006 le pays a renoué avec une forte croissance, la situation macroéconomique paraissant stabilisée.
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